Une histoire de patrimoine, d’identité et d’imagination, racontée à travers les tissus Vlisco
Le 16 septembre 2025, Vlisco signe un nouveau chapitre de son histoire avec Icons Last Forever, une campagne où passé et présent se croisent. Sarah Diouf, créatrice de mode et fondatrice de Tongoro, et Trevor Stuurman, photographe sud-africain à la signature visuelle flamboyante, dialoguent avec l’héritage du portraitiste malien Seydou Keïta. Ce dernier, par ses clichés des années 1940-1960, avait transformé des instants de vie en icônes intemporelles, souvent sublimées par les tissus Vlisco.
Ce legs visuel devient ici matière première : une base à réinventer, où la mémoire ne fige pas mais inspire de nouvelles esthétiques.
La scène : Kaolack, carrefour d’histoires
C’est à l’Alliance française de Kaolack, bâtiment phare de l’architecture culturelle au Sénégal et primé par l’Aga Khan, que la rencontre prend vie. Dans cet espace symbolique, les silhouettes conçues par Sarah Diouf rejouent les codes vestimentaires ouest-africains. Mais loin d’un simple pastiche, ses créations Tongoro se projettent dans une modernité affirmée : coupes nettes, volumes sculpturaux et imprimés Vlisco éclatants, qui deviennent le langage visuel d’une identité en réinvention.
Trevor Stuurman, derrière l’objectif, ne se contente pas de documenter. Il élargit le cadre, insuffle son univers coloré et immersif, et crée des images qui conjuguent mémoire et projection, comme si Seydou Keïta rencontrait la génération TikTok dans un souffle poétique.
« Mon histoire d’amour avec Seydou Keïta a commencé au début des années 2000… c’était une nouvelle vibration, une nouvelle énergie« , confie Sarah Diouf. Pour elle, revisiter cet héritage est un acte d’amour et de transmission.
« L’Afrique n’attend plus d’être vue. Nous menons la voie« , affirme Trevor Stuurman, condensant en une phrase l’ambition de ce projet : ne plus tendre le miroir au monde, mais s’en servir comme prisme de rayonnement.
Les tissus Vlisco, omniprésents, deviennent alors des archives vivantes. Chaque imprimé, porteur de récits multiples, traverse les générations, les imaginaires et les frontières. Comme le souligne Perry Oosting, PDG du Vlisco Group :
« Avec Icons Last Forever, nous célébrons le dialogue entre l’histoire et l’innovation, créant des images qui parlent d’identité, de fierté et de la puissance infinie de l’imagination. »
Plus qu’une campagne, un manifeste
Au-delà de la mode, c’est un manifeste visuel qui se dessine : celui d’une Afrique consciente de son patrimoine mais audacieusement tournée vers l’avenir. Sarah Diouf incarne cette mode indépendante, résolument ancrée dans le continent mais ouverte au monde. Trevor Stuurman, lui, démontre qu’une photographie africaine contemporaine peut être à la fois hommage, provocation et vision.
Le résultat est une série de portraits où les tissus Vlisco, portés, habités, racontent plus que des silhouettes : ils deviennent actes d’affirmation et d’imagination collective.
Depuis 1846, Vlisco a conçu plus de 350 000 motifs, autant d’archives vivantes qui nourrissent les mémoires et façonnent les identités. Ce projet avec Diouf et Stuurman prouve que ces étoffes ne sont pas de simples textiles, mais des vecteurs de récit et de puissance visuelle. Elles habillent des corps, mais surtout des histoires.
Icons Last Forever n’est pas une nostalgie figée. C’est une invitation : celle de réécrire, encore et toujours, les icônes de demain.