À peine élue, déjà critiquée. Quelques heures seulement après son sacre, la nouvelle Miss Côte d’Ivoire 2025 fait l’objet d’un tourbillon de commentaires sur les réseaux sociaux. Sa coiffure, son teint, son sourire, son aisance sur scène… tout y passe. Le rêve d’une jeune femme devient soudain l’arène d’un débat souvent cruel, et parfois injuste.
Mais pourquoi, en 2025 encore, le couronnement d’une Miss déclenche-t-il autant de backlash ?
Le jugement immédiat : entre esthétique et attentes irréalistes
Chaque année, le concours Miss Côte d’Ivoire rassemble l’attention nationale. La gagnante devient en un instant un symbole, une ambassadrice de beauté, d’élégance, de culture. Mais cette symbolique semble aussi devenir un fardeau, tant le regard public se montre exigeant…
Les critiques envers la Miss Côte d’Ivoire 2025 n’ont pas attendu : certains jugent qu’elle « ne représente pas assez la beauté ivoirienne », d’autres qu’elle « n’avait pas la prestance d’une reine ».
Une pression que d’autres ont connue avant elle
Miss Côte d’Ivoire 2025 n’est pas la première à en faire les frais. Ces dernières années, plusieurs reines de beauté ont été confrontées à des déferlements de critiques : jugées trop « claires », trop « foncées », pas assez « ivoiriennes », ou tout simplement « pas à la hauteur ».
- En 2020, les critiques sur le teint d’une candidate avaient suscité un tollé.
- En 2022, une autre Miss avait été accusée de manquer de « charisme », malgré un parcours exemplaire.
- En 2024, c’est une interview jugée maladroite qui avait mis le feu aux poudres.
Une beauté à réinventer, une bienveillance à retrouver
Il est temps de questionner : qu’attendons-nous vraiment d’une Miss ? La perfection ? L’unanimité ? Ou le courage de représenter un pays pluriel, riche et complexe ? Être Miss, c’est incarner une jeunesse diverse, ambitieuse, et non correspondre à un idéal figé et uniforme.
Derrière la couronne, il y a une jeune femme. Une fille peut-être timide, brillante, pleine de rêves. Et à l’ère où l’on parle d’empowerment et de sororité, la bienveillance devrait être la première couronne que l’on offre à ces femmes qui osent se présenter, se montrer, et assumer un rôle public.