Dans l’univers de la mode, tout commence avant même de parler : la manière dont on se tient, dont on marche, dont on occupe l’espace. L’image n’est pas seulement une affaire de vêtements, de couleurs ou de morphologie. Elle est aussi une affaire de présence, d’attitude, de mouvement. Et aujourd’hui, un art s’invite dans ce territoire : le Heels. Cette discipline chorégraphique née au croisement du style, de la performance et de la féminité assumée.

Longtemps associée aux scènes et aux clips, la danse en talons trouve désormais sa place dans une réflexion plus globale sur l’image personnelle et professionnelle. Elle devient en effet un outil, un révélateur, parfois même un déclencheur. Celui d’une posture plus affirmée, d’une confiance amplifiée, d’une démarche qui raconte quelque chose.

La communication non verbale : le premier vêtement que l’on porte

93 % de la communication passe par le non verbal. Avant la tenue, avant le maquillage, avant le discours, il y a :
– la posture
– le regard
– le geste
– la façon d’entrer dans une pièce
– la manière de se tenir debout
Dans un monde où l’apparence est scrutée, photographiée, mémorisée, la maîtrise du corps devient une compétence à part entière. Le Heels, avec ses appuis précis, sa gestion de l’équilibre et son langage du bassin, apporte une dimension supplémentaire : celle de la fluidité, de la puissance et de l’intention.

Chaque talon raconte une histoire.

Le talon aiguille allonge la ligne, le talon carré ancre le corps, le talon haut élève la silhouette. Mais tous ont un point commun : ils modifient instantanément la perception que l’on a d’une femme, et surtout, la perception qu’elle a d’elle-même.
En Heels, ces accessoires deviennent des outils d’expression. Ils permettent de travailler :
– la verticalité,
– le centre de gravité,
– la stabilité,
– la sensualité assumée,
– et cette grâce particulière qui naît d’un mouvement lent, précis, contrôlé.

La danse en talons n’apprend pas seulement à marcher : elle apprend à exister, à incarner son style, à transformer une allure en signature.

Le Heels : entre danse, mode et performance

En tant que conseillère en image, il m’arrive souvent, pendant un cours de Heels, d’avoir une sensation très particulière : celle d’observer mon propre corps comme j’observe celui d’une cliente. Je vois, en temps réel, ce que la tenue, le mouvement, la posture provoquent. Je perçois les micro-corrections, les instants où mon bassin se place correctement, où ma ligne s’affine, où mon énergie change.
Et à chaque fois, je me fais la même réflexion : c’est incroyable à quel point la démarche peut transformer tout le reste (le visage, la présence, l’intention, l’aura).

Comme si, le temps d’un pas, je redécouvrais moi-même ce que j’enseigne aux autres. C’est un rappel puissant : ce que je transmets, je le vis aussi!

Le Heels fait partie de ces disciplines qui brouillent les frontières entre danse, mode et performance. Sur une ligne droite improvisée, une chorégraphie devient soudain un défilé ; un pas lent, un acte esthétique ; une pause, un manifeste. Il y a dans cette pratique une dimension presque théâtrale : celle où le corps devient le premier support artistique, celle où l’on raconte sans parler.

L’association entre le conseil en image et l’art du Heels s’inscrit alors comme une évidence : même intention, même langage, même objectif. Subjuguer ? Non, révéler.

Le Heels signe son arrivée à Abidjan

Cette réflexion prend une envergure particulière avec l’arrivée à Abidjan du chorégraphe international JP Chandler. Danseur et créateur salué pour son travail autour du mouvement féminin, formé sur des scènes et productions internationales, il développe une approche où technique et émotion se répondent. Sa vision : permettre à chaque femme, artiste, professionnelle, personnalité publique, de briller par sa présence. 

En s’intégrant à la scène créative abidjanaise, il apporte une expertise nouvelle, celle d’une danse qui magnifie l’allure, discipline le geste et réveille la confiance.  Associer le Heels au conseil en image, c’est comprendre la globalité de son allure, et de son pouvoir féminin. Là où la mode pose un cadre, la danse souffle une intention. Là où les couleurs révèlent un visage, le mouvement révèle une énergie.

Dans cette alliance nouvelle, la femme ne change pas. Elle se déploie. Elle assume.  Elle évolue.
Déjà magnifique, la femme devient alors ce que la mode a toujours cherché à célébrer : un joyau de grâce, de puissance, de sex-appeal et d’élégance!

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