Il existe des soirées qui dépassent la simple élégance d’un dîner. Le 8 octobre 2025, au Ritz Paris, ESSENCE magazine célébrait ses 55 ans avec un événement inédit en France : ESSENCE 55 – A Global Stakeholder Engagement, organisé par Brown & Perry sous l’impulsion de Laura Brown et de Barkue Tubman-Zawolo, Chief Community Officer d’Essence Communications Inc.

Ce qui s’est joué ce soir-là, dans l’atmosphère feutrée du Ritz, n’était pas seulement une discussion autour de l’héritage, du pouvoir ou du leadership. C’était une démonstration vivante de ce que signifie réellement la sororité, quand elle cesse d’être un mot pour devenir un geste, une invitation, une place accordée à une table où les femmes peuvent exister pleinement, sans crainte de l’ombre de l’autre.

Une table rare, réunie par une vision

Autour de Laura et Barkue, une quinzaine de femmes venues des États-Unis, d’Europe et d’Afrique ont échangé leurs visions, leurs stratégies, leurs trajectoires parfois brisées mais toujours réinventées. Le magazine ELLE Côte d’Ivoire, était invité à cette table par ma présence. Une invitation qui n’allait pas de soi dans un paysage médiatique et entrepreneurial où la compétition, souvent mal orientée, pousse les femmes à s’observer au lieu de s’aligner, à se méfier au lieu de s’élever ensemble.

La présence d’ELLE Côte d’Ivoire n’était pas un geste protocolaire : c’était un acte de reconnaissance. La preuve qu’il existe des femmes qui osent une grandeur trop rare aujourd’hui : celle de faire de la place à l’autre.

Trois axes, une seule urgence : créer, posséder, transmettre

Les conversations, portées par des femmes à l’influence concrète, ont tissé un dialogue intercontinental autour de trois axes majeurs :

Héritage et capital.
Non pas hériter pour répéter, mais hériter pour transformer. Comment convertir nos héritages culturels et émotionnels en actifs économiques réels, transmissibles, durables ?

Pouvoir et influence.
Les invitées ont exploré la nécessité, pour les femmes noires, de passer de la représentation à la propriété. Posséder les médias, posséder les narrations, posséder les outils qui créent le monde.

Sororité et transmission.
Un mot galvaudé, trop souvent performé et trop rarement pratiqué. Et pourtant : autour de cette table, la solidarité n’était pas un discours. C’était une stratégie. Une méthode d’élévation collective. Le début d’un écosystème de femmes qui s’autorisent à être grandes ensemble.

Le geste qui change tout

Dans une époque où « l’autre femme » est trop souvent perçue comme une menace, cette rencontre a rappelé une vérité simple : nous ne perdons rien lorsque l’autre se lève. Au contraire.

La sororité authentique n’est jamais une dilution de lumière, mais une multiplication.

Et ce soir-là au Ritz, autour de Barkue, Laura, et des femmes comme Celi Marie Touré, Sophy Aiida, Dr. Jatali Bellanton, Jessy Diandra, Eva Marcille, Stéphanie Guittonneau ou encore Paloma Duran et bien d’autres, une évidence s’est imposée : nous avons le devoir de construire ensemble, ou nous continuerons de perdre séparément.

Une première en France et peut-être un nouveau départ

Ce dîner n’était pas un événement mondain, mais un marqueur. Un signal. Une première pierre posée sur un pont transatlantique entre les voix afro-américaines, européennes et africaines. Un pont dont les médias, les créatrices, les entrepreneures et les visionnaires auront besoin dans les années à venir.

Pour ELLE Côte d’Ivoire, cette soirée a confirmé une mission fondamentale : raconter les femmes qui créent, qui innovent, qui tissent les futurs. Et amplifier les espaces où la solidarité féminine n’est pas un slogan, mais une pratique.

Parce qu’un héritage ne vaut que s’il devient un passage.
Parce qu’une opportunité ne sert à rien si elle n’est pas partagée.
Parce qu’un leadership n’a de sens que s’il est collectif.

Un bel acte de sororité et d’intelligence stratégique pour Laura Brown, cela donne le ton et la dynamique de la marque Brown & Perry et une belle démonstration de leadership et d’ambition collaborative pour Barkue Tubman-Zawolo. De belles surprises en perspective…